Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/138

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loux du chemin, ils brilleront comme des rubis.




Comme le paon, gloire d’un jardin, déroule magnifiquement devant son maître, et devant la foule qui le contemple, les splendeurs étoilées de ses plumes, ainsi le ciel marche devant Toi, faisant pour tes regards et les nôtres frissonner longuement son plumage d’étoiles.




Qu’ai-je besoin de la coupe de Djem ? Mon âme est la coupe magique où se reflète la création, mon âme est le miroir où se réfléchit Ta beauté : qu’ai-je besoin de la coupe de Djem ?