Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/139

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Et quand les vapeurs des passions obscurcissent le miroir de mon âme, je le purifie aux feux de l’extase.




Les étoiles, comme des oiseaux suspendus dans l’espace, la nuit chantent pour l’âme des sages.




Comme une joueuse de flûte, l’étoile du soir répand son chant magique ; les êtres s’apaisent. Je songe aux antiques empires évanouis, aux vieux Sultans préadamites et à leurs mystérieux trésors ; — et aux trésors de la pensée d’Allah, au clair sérail de sa pensée, où je vois naître,