Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/159

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toi, te voyant ici-bas offrir ta chair immaculée aux influences de la vie !




Si dans une coupe j’avais pu mettre la pureté de tes yeux, les douceurs de tes seins, et les boire, et mourir, — l’âme tout embaumée de toi !




Mon rêve s’est construit un château, un grand château près de la mer. Le château est en granit noir, et se dresse sur une roche, si élevée et si droite, que le vertige attire quiconque se penche et regarde en bas. En bas la mer, le ciel en haut, partout des espaces sans bornes :