Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/145

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plus respectable qui fût dans l’Estrémadure. « Ô ma mère ! disais-je, que penseriez-vous de votre fils si vous l’aviez vu, si vous le voyiez encore ? Mais ceci ne durera pas, je m’en donne parole. »

Cependant la voiture arrivait à Naples. Je reconduisis chez eux les amis de Soberano. Lui et moi revînmes à notre quartier. Le brillant de mon équipage éblouit un peu la garde devant laquelle nous passâmes en revue, mais les grâces de Biondetto, qui était sur le devant du carrosse, frappèrent encore davantage les spectateurs.

Le page congédie la voiture et la livrée, prend un flambeau de la main des estafiers, et traverse les casernes pour me conduire à mon appartement. Mon valet de chambre, encore plus étonné que les