Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/184

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en faire d’autres, attendez-vous à tout ce que le désespoir peut suggérer de plus violent à une rivale. J’attends votre réponse. »

Après avoir lu cette lettre, je la remis à Biondetta. « Répondez, lui dis-je, à cette femme qu’elle est folle, et vous savez mieux que moi combien elle est…

— Vous la connaissez, don Alvare, n’appréhendez-vous rien d’elle ?…

— J’appréhende qu’elle ne m’ennuie plus longtemps ; ainsi je la quitte ; et pour m’en délivrer plus sûrement, je vais louer ce matin une jolie maison que l’on m’a proposée sur la Brenta. » Je m’habillai sur-le-champ, et allai conclure mon marché. Chemin faisant, je réfléchissais aux menaces d’Olympia.