Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/23

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II


Il ramenait en France sa femme Élisabeth, et commença par s’établir dans la maison de son frère à Pierry, près d’Épernay. Décidés à ne point retourner à la Martinique, Cazotte et sa femme avaient vendu tous leurs biens au P. Lavalette, supérieur de la maison des Jésuites, homme instruit avec lequel il avait entretenu, pendant son séjour aux colonies, des relations agréables. Celui-ci s’était acquitté en lettres de change sur la Compagnie des Jésuites à Paris.

Il y en avait pour cinquante mille écus ; il les présente, la Compagnie les laisse protester. Les supérieurs prétendirent que le P.  Lavalette s’était livré à des spéculations dangereuses et qu’ils ne pouvaient