Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/234

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ma raison et mes sens, je m’empressai de chercher le passage des Alpes pour arriver en France ; mais il semblait que le ciel me devenait contraire depuis que je n’étais pas seul : des orages affreux suspendent ma course et rendent les chemins mauvais et les passages impraticables. Les chevaux s’abattent ; ma voiture, qui semblait neuve et bien assemblée, se dément à chaque poste, et manque par l’essieu, ou par le train, ou par les roues. Enfin, après bien des traverses infinies, je parviens au col de Tende.

Parmi les sujets d’inquiétude, les embarras que me donnait un voyage aussi contrarié, j’admirais le