Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/271

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

marques de douleur, ces résolutions dictées par la prudence, ces mouvements d’un courage que je regardais comme héroïque ! Je m’assieds auprès d’elle : j’essaye de la calmer par mes caresses ; mais d’abord on me repousse : bientôt après je n’éprouve plus de résistance, sans avoir sujet de m’en applaudir ; la respiration l’embarrasse, les yeux sont à demi fermés, le corps n’obéit qu’à des mouvements convulsifs, une froideur suspecte s’est répandue sur toute la peau, le pouls n’a plus de mouvement sensible, et le corps paraîtrait entièrement inanimé, si les pleurs ne coulaient pas avec la même abondance.

Ô pouvoir des larmes ! c’est sans doute le plus puissant de tous les traits de l’amour ! Mes défiances,