Tu peux encore relever sur mur avec du vernis liquide bien mêlé avec de la farine et broyés ensemble. Tu relèveras avec le pinceau pointu d’écureuil.
Tu peux aussi relever sur mur avec de la cire pétrie et du goudron bien mêlés ensemble ; deux parties de cire, la troisième de goudron. Relève au pinceau pendant que c’est chaud.
Retournons à notre dire. Quand tu as fini les reliefs sur ton tableau, aie du bol d’Arménie bien choisi. En l’approchant de ta lèvre inférieure, si tu vois qu’il s’y attache, il est fin. Il faut maintenant que tu saches faire la tempera parfaite pour dorer. Aie dans un godet de verre bien propre un blanc d’œuf, aie une sorte de balai fait de rameaux taillés également, et comme si tu voulais diviser des épinards menus, ainsi divise ton blanc d’œuf et bats-le tant que le vase soit plein d’une écume épaisse comme neige ; ensuite aie un verre commun pas trop grand ni trop plein d’eau, et mets-le sur ton blanc d’œuf ; tu le laisseras se reposer et se distiller du soir au matin. Avec cette trempe, broie ton bol le plus que tu pourras. Aie une jolie éponge, lave-la bien et trempe-la dans de l’eau bien claire, presse-la. Puis, où tu dois mettre l’or, frotte doucement avec ton éponge pas trop imbibée ; puis, avec un gros pinceau d’écureuil, détrempe de ton bol liquide comme l’eau pour la première fois ; où tu veux mettre l’or, où tu as mouillé avec l’éponge, mets de ce bol tout au long en