Page:Cervantes - L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, traduction Viardot, 1837, tome 2.djvu/408

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se promettre quelque espoir de remède, par quelque valeur ou quelque force de quelque chevalier errant, voici les miennes, qui, toutes faibles et courtes qu’elles soient, s’emploieront tout entières à votre service. Je suis Don Quichotte de la Manche, dont le métier est de secourir toutes sortes de nécessiteux. Cela étant, vous n’avez nul besoin, madame, de capter des bienveillances, ni de chercher des préambules ; mais vous pouvez, tout bonnement et sans détours, raconter vos peines. Des oreilles vous écoutent, qui sauront, sinon y porter remède, au moins y compatir. »

Quand la duègne Doloride entendit cela, elle fit mine de vouloir se jeter aux pieds de Don Quichotte, et même elle s’y jeta, et, faisant tous ses ef-