Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 1.djvu/378

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LXXVIII[1]


Des monts du Beaujolais aspect délicieux
Quabd l’Azergue limpide, enfant de ces beaux lieux,
Descendant sur les prés et la côte vineuse,
Vient grossir de ses eaux la Saune limoneuse.




Peindre Nice… cette ville où les étrangers… les oranges… etc. Finir en imitant légèrement le sonnet de Pétrarque umoresi il vecchiarel… et dire : J’examine avec soin tous les visages pour voir si je trouverai sur quelqu’un d’eux quelqu’un de vos traits.



LXXIX[2]

NOTES ET FRAGMENTS


J’ai été à ce bal où toutes ces belles Anglaises… je les regardais sans rien dire… je portais envie à ceux à qui elles parlaient et de la main de qui elles acceptaient des oranges, des glaces…


....................
Non, je n’ai plus d’empire où commandent ses pleurs.
À ses moindres désirs qu’un doux regard m’annonce,
Non, jamais un refus ne sera ma réponse.
...Penché sur lui j’attendrai ton réveil.
Sans troubler les douceurs de ton chaste sommeil ;

  1. Èd. G. de Chénier.
  2. Éd. G. de Chénier. Le titre est ajouté par nous.