Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 1.djvu/86

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dant la Terreur à la Convention, Sieyès se contentait de répondre : J’ai vécu. Il sera toujours plus digne et plus beau de répondre à cette question, avec l’âme d’André Chénier : Et moi, j’ai mérité de mourir !

Lundi, 19 mai 1851.




NOTE POUR LA PRÉSENTE ÉDITION

Dans le tome IV des Causeries du lundi, cette étude intitulée André Chénier homme politique est suivie du procès-verbal de l’interrogatoire d’André Chénier, que nous reproduisons dans le volume des Œuvres en prose.

Nous ajouterons seulement ici un renseignement sur le personnage nommé Abel à qui est adressée la première élégie, p. 165. Le manuscrit de cette pièce porte en tête les mots : à Fondat, c’est-à-dire, selon l’interprétation de M. Becq de Fouquières (journal le Temps, 1er nov. 1878), Abel-Louis-François de Malartic, chevalier de Fondat, né en 1760, conseiller au parlement de Paris, puis maître des requêtes, mort vers 1804.

L. M.