Page:Chadourne - L’Amour et le Sablier, 1921.djvu/24

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Je voudrais qu’il n’eût ni veille ni lendemain,
Pareil à un astre arrêté à son zénith,
Pareil à un flambeau solitaire
Dont l’ardeur ne se nourrit que d’elle-même.

Je voudrais qu’il fût à la fois
Toute sa douleur et toute sa joie,
Un instant d’homme et l’éternité,
La vie et la mort tout ensemble.