Page:Chadourne - L’Amour et le Sablier, 1921.djvu/28

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Ô nuit, pénètre-toi de cette essence,
Jusqu’au plus secret de tes replis :
Mon esprit, enivre-toi de cette pensée,
Car seule, elle est ta proie et ton délice.

Ce soir,
Une seule note fait un chant,
Une seule image emplit le monde,
Un seul lilas fait la nuit de printemps.