Page:Chalandon - Essai sur la vie et les œuvres de P. de Ronsard, 1875.djvu/112

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— 100 — cliarité cl en lui jelaiil à la lùlo le niènic j'cproL-lie :

Car, que sorl-il du sac? cela tloiil il est ]tl('iii; Toujoiii's le voleur pense à la déjuniille prise, El toujours le paillard ()arle de jiaillardise.

Nous ne croyons pas devoir insister davantage sur ce sujet, ni transcrire les injures de ce genre, échangc'cs parles adversaires'.

Enfin, Taccusateur lui fait un leproclie d'être prêtre. Ronsard lui donne un démenti ("ornicl :

Or sus, mou l'rère eu Christ, tu dis que je suis prestrc? J'allesle rÉIernel que je le voudrois estrc.

Puis, dans un magnifique langage, à la fois sobre et ferme, il décrit son genre de vie, où les critiques les plus sévères ne peuvent licn avoir à reprendre et dont il s'enorgueillit, quand il le compare à celui du ))rédicaiit :

lia! cpii voudi'oit, cafard, inloriuer de la vie. Ou vcrroil que riiouneur, l'audiitiou, l'envie, l/orj^ueil, la cruauté se logent à lentoin' De Ion c<eur ulcéré.

Nous nous sommes arrêtés devant le Temple de

' Vdir S;iiiilc-l!(Miv(', lablraii de lu /.ofalc fidiiriiisc (tu sci- licinc sihlr.