Page:Chalandon - Essai sur la vie et les œuvres de P. de Ronsard, 1875.djvu/187

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TROISIÈMI: PARTir.

RO.NSMll) ET VICrOP. IILGO

PIIEAMBIILE

Je me suis quelquefois demandé si Ronsard, re- venant aujourd'hui parmi nous, reprenait l'hisloire de notre poésie au point où il l'avait laissée, et étudiait nos plus grands poêles, quel serait celui auquel il donnerait la préférence?

Racine, je crois, lui plairait peu. Sa grâce élé- gante, son vers facile, na(ui"el et coulant, parai- t raient de la faiblesse au géant du seizième siècle.

Corneille trouverait peut-être grâce devant lui, j'allais dire par ses maiiv.iis côlés, ce sei'ait peut- être aller Irop loin : mnis cerlaioement l'imitation espagnole, le slyle parfois ampoulé, la grandeur un ])en ambilieiise du génie do Corneille ne lui dc'plai-