Page:Chalandon - Essai sur la vie et les œuvres de P. de Ronsard, 1875.djvu/196

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— KSi — (|iic l'on en iu,i!C par ce curieux morceau, eNlr.iiL lie la préface de la Franciade :

« Or, imitant ces deux lumières de poésie (Ho- mère et Virgile), fondé et appuyé sur nos vieilles annales, j'ay basly ma Franciade, sans me soucier si cela est vray ou non, ou si nos roys sont Troyens ou Germains, Scythes ou Arabes, si 1 rancus est venu en France ou non (car, il ])Ouvoit y venir): me servant du possible, et non de la vérité. C'(>st le fait d'un historiographe d'esplucher Ion les ces considérations et non des poètes, qui ne cherchent que le possible, puis d'une petite scintille, font naître un giand brasier, et d'une jietite cassine, font un magnifique palais, qu'ils enrichissent par le

dehors de marbre, jaspe, porphyre, elc selon

que les jioëtes ont un bon esjtrit naturel et bien versé en toute science de leur mestier. »

IV)nr ilonsard, la poésie descriptive a la plus grande importance, et doit jouer un grand rôle dans un poëme : « Tu n'oul)lieriis j)as, dit-il, la piste et battement de pieds des chevaux. » Il de- vait, jalousie de métier à part, tenir en haute es- time le célèbre passage où duDarlas décrit le galop d'un cheval qui :

Le cli;iiii|) pl.il, 1j;iI, .iltiil. (I(lr;i|(|ie, j^i'a]i|ic, ;([li;i|ic Li; vciil i)iii v.i (lt'v;iii(.