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Les arbres de la Bourse attendant qu’on vienne leur faire la barbe.

L’ENFANT. — Hi ! hi ! je ne veux plus être habillé comme les arbres de la Bourse ; je ne veux pas de collerette ! les chiens se trompent et viennent contre moi.

— Quelle horreur ! quelle indécence ! un arbre tout nu !

— Mais, madame…

— Mais, monsieur, je demeure place de la Bourse, j’ai l’habitude de voir les arbres habillés.

— Dis donc, grand-papa, quand est-ce qu’il va te pousser des feuilles ? T’es en retard sur les arbres de la Bourse, qui sont emmaillotés comme toi.