Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/128

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JO-Î OEUVRES

��FABLE VI.

��Voici une fahle où La Fontaine retrouve ses pinceaux et sa poésie, ce mélange de tours et cette variété de stvle qui lui est propre. La peinture du tra\ ail des servantes , celle de l'instant de leur réveil , sont parfaites. Dans la plupart des éditions, il y a une faute qui défi- gure le sens , tontes euaaient en jeu : il faut lire , vers 7 , tourets entraient au jeu. Ce sont de petits tours à dévider le fîl.

��FABLE VII.

��Cette fable est visiblement une des plus mauvaises de La Fontaine. On a déjà remarqué que le satjTC , ou plutôt le pa.ssant , fait une chose très-sensée en se servant de son haleine pour réchauffer ses doigts , et en soufflant sur sa soupe afin de la refroidir ; que la duplicité d'un homme qui dit tantôt une chose et tantôt l'autre n'a rien de com- mun avec cette conduite , et qu'ainsi il fallait trouver une autre em- blème , mie autre allégorie pour exprimer ce que la duplicité a de vil et d'odieux.

FABLE VIII. *

V, 2. Que les tiédcs zéphirs ont l'herbe rajeunie.

Cette transposition , au lieu de ont rajeuni l'hei-he , était autrefois admise dans le style le plus noble ; elle n'est plus reçue que dans le style familier , et encore faut-il en user sobrement. Elle vieillit tous les jours.

Prés . . . propriétés. . . . Mauvaises riraes.

V. 24. Mon fils. . .L'hypocrite redouble de tendresse au moment où il se croit sûr de réussir.

FABLE IX.

V. 10. . . . Dès» qu'o^ aura fait l'ofit.

IJoût. Vieux mot qui veut dire la moisson , et dont on se sert en- core en quelques provinces.

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