Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/198

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I^-i OEUVRES

. Couche-toi le dernier, etc.

La moralité de cette fable entre dans celle de l'œil du maître, livre IV , fable ai.

FABLE IV.

V. 1. Jadis certain Mogol,etc. . .

Ce que La Fontaine appelle ici une fable, est nn trait de la bi- bliothèque orientale qu'il a mis en Aeis très-btureusenient.

V. 8. Mines en ces deux morts , «le.

Le costume est ici mal observé; Minos est le juge des enfers dans la Mythologie grecque, mais ne l'est point dans la religion du Mogol , qui est le mahonu-tisme.

Tout ce que l'auleur ajoute aux m.ots de l'interprète , connue il dit, est excellent. C'est La Fontaine dans son caractère et dans la perfection de son talent. Quel vers que celui-ci !

V. 85. Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices.

Voilà bien le solitaire , insouciant et donneur.

Cette charmante tirade n'est gâtée que par

V. ag. . . . Ces clartés errantes ,

Par qui sont nos destins el nos mœurs différentes.

Pourquoi attribuer aux astres de l'influence sur nos mo-urs et sur notre caractère? Pourquoi consacrer une absnidité qui! a lui- même combattue? Ces variations montrent ccmbien les idées de La Fontaine étaient , à certains égards , peu fixes et peu aiTètée."».

��V. I . Le lion , pour bien gouverner. . .

La .rable des deux ânes, qui fait le fonds de cette pièce , est très- ancienne. Elle est fort bien contée; mais pouiquoi l'encadrer dans cette autre faille dn lion et du singe? Les seuls vers très-bons de tout ce commencement, sont ceux-ci:

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