Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/209

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fant que son grand-père , et peut-être son père , sont impitoyables. Je dis son père , car les enfaiis trouvent tout le monde vieux. Si Louis XIV lut cette fable , dut-il être bien aise que son petit-fils Ir crût homme dur et impitoyaJ>'e ?

��V. 2. Incontinent maint camarade.

Cette fable rentre absolument dans la morale du Jardinier et son Seigneur, ( livre iv, fable 4 ) et dans celle de l'Écolier, le Pédant et le Maître d'un jardin (livre IX , fable 5 ) : mais elle est fort au-des?us des deux autres.

rA.BLE VI r. V. 1. Le buisson , le canard et la chauve-souris.

Voilà une association dont l'idée blesse le bon sens. Nul rapport, nul besoin réel entre les êtres qu'elle rassemble; et l'esprit la rejette comme absurde. Comment un buisson peut-il voyager ? Quel besoin a-t-il de faire fortune , lui et ces deux animaux ? Ue ce fond tiéfec- tueux , il ne ]ieut naître que des dcfails non moins ridicules : tel est celui-ci ,

V. 21. Prêt à porter le bonnet verd.

On sait que c'était !e symbole des banqueroutiers. La Fontaine baisse beaucoup.

FAHLK VIII.

^ . 10. Autrefois un logis plein de chieui et de chais. . .

C'est ici que cette vieillesse se montre encore davantage. Que! sens peut-on tirer de cette fable ? quelle était l'idée de La Fontaine ? On est fâché de dire que c'est une espèce de radotage. Quel rapport y a-t-il entre une querelle de chiens et de chats , et le combat des élémens , dont il résulte une harmonie qu'on ne peut concevoir , et dont le fabuh'ste ne parle jîas .

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