Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/211

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Dr, CH.VMFORT.

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��meilleur. 11 a réussi , parce que cette image offre , en résultat , une très-bonne leçon.

V. 27. . . . Quant à tourner le dos A son but , j'y reviens. . .

Il ne fallait pas v revenir. J'en al dit la raison plus haut.

FABLE XI.

y. 6. . . . Mais l'aigle ayant fort bien dîné .. .

L'auteur explique pourquoi l'aigle ne mangea pas la pie.

La raison que donne l'aigle du besoin qu'elle a d'être désennuyée , est très-plaisante ; et l'exemple de Jupiter est choisi merveilleuse- ment.

V. 20. Ce n'est pas ce qu'on eroit , qne d'entrer chez les flienx.

Vers excellent ; mais je u'aime point l'habit de deux paroisses.

r\BLK XII.

Le prince à qui cette fable estdidiée, était le prince Louis de Conti, neveu du Grand Condé, et fils de celui qui joua un si grand rôle dans la guerre de la fronde. C'était un des grands protecteurs de La Fon- taine , ainsi que le prince de la Roche-sur-Yon son frère , qui eut depuis le nom de prince de Conti. Ce dernier se rendit célèbre, par la valeur et les talens qu'il montra dans les journées de Fleurus et de Nervinde. C'est lui qui fut élu roi de Pologne en 1697 ' '^^ ^1"^ mourut en 1709 , sans avoir pu prendre possession de cette couronne.

V. 4- ^on li^s ('ouceurs de la vengeance.

Ceci est d'une meilleure morale que les deux vers qui jp trouvent dans la fable 12 du livre x.

. . . Je sais que la vengeance Est i!n morceau de roi, car vous vivez en dieux.

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