Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/221

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE CHAMFORT. I 97

« V. dernier. Non plus qu'Ajax , Ulysse , et Didon son perfide.

Deux silences cités comme subUmes, l'un dans l'Odissce , l'autre dans l'Enéide.

F\FLE XXXII.

V. 4- Tous chemins vont à Rome. . . .

C'est un vieux proverbe qui devient ici plaisant , appliqué à la ca- uonisation.

y. S. S'offrit de les juger sans récompense aucune.

Ce vers aurait pu donner l'idée de la petite comédie intitulée !• Procureur arbitre , dont le héios se conduit de la même manière.

y. iS. Les malaéles d'alors étant tels que les nôtres.

Manière bien plaisante d'expliquer pourquoi les malades d'alors étaient insupportables. Le ton de satire appartient absolument a La Fontaine.

V. 3j. Il faut , dit l'autre ami , le prendre de soi-même.

C'est-là un des meilleurs conseils que le sage pût donner; et je voudrais que La Fontaine eût composé un ou deux Apologues pour,- en faire sentir l'importance.

Tout le discours du solitaire est parfait , et ceux qui aiment les vers le savent par cœur.

V. 55. Ce n'est pas qu'un emploi. ....

La Fontaine a senti l'objection prise du tort que l'on ferait à la société , si le goîit de la retraite devenait trop général. Il nie que cela puisse arriver.

y. 56. Ces secours , grâce à dieu , ne nous manqueront pas ; I<es honneuri» et le gain , tout me le persuade.

�� �