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IMonime , arrive dans Nymphéa. Après le reproche qu'il fait à ses fils , ses premiers mots sont :
Tont vaincu que je suis , et voisin du naufrage , Je médite un dessein digne de mon courage
et c'est d aller attaquer Rome.
Dans la scène avec Arbate même, en soupçon- nant Xipharès d'être son rival, il lui fait un mérite de sa haine contre les Romains :
Je sais que de tout temps , à mes ordres soumis , Il hait autant que moi nos communs ennemis.
Il s'applaudit de ce cpie ses soupçons tonjbent plutôt sur Pharnace :
Que Pliarnace m'offense , il offre à ma colère Un rival dès long-temps soigneux de me déplaire , Qui toujours des Romains admirateur secret , Ne s'est jamais contr'eux déclaré qu'à regret.
Cotte haine parait même dans la scène avec Mo- u'itnc ; c'est elle qui amène la belle scène où Mi- thridate développe son grand dessein d'aller assié- ger Rome. Lorsque Pharnace refuse d'épouser la fille du roi des Parthes, Mithridate lui dit :
Traître , pour les Romains tes lâches complaisances N'étaient pas à mes yeux d'assez noires offenses ! Il te fallait encor les perfides amours Pour être le supplice et l'horreur de mes jours !
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