Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/341

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE CHAMFORT. 335

propos aussi absurde qu'infâme, digne d'un vieil et stupide aristocrate de château, et que, par cette raison , je voue au mépris public , ainsi que riiomme qui a la bêtise de me l'attribuer.

' J'apprends que Tobiezen-Duby , après avoir rempli le rôle àa persécuteur de la bibliothèque nationale, a osé, en cherchant à se justifier à la tribune des jacobins, usurper le rôle àe persécuté pour ses opinions par les citoyens qu'il a dénon- cés , et tâche d'appeler sur lui l'intérêt attaché à ce second rôle.

Bien loin de l'avoir persécuté , je réponds affir- mativement que* son patriotisme auquel on eût applaudi , était parfaitement ignoré de ceux qu'il a persécutés véritablement.

J'affirme de plus, qu'avant sa dénoncialion, nul deses confrères qu'il accuse ne lui parlait etne par- lait de lui, que lui-même ne parlait à aucun il'eux, depuis son entrée à la bibliothèque sous LelSoir: ce qui était fort simple , vu la différence des fonc- tions respectives qui ne les mettait point en rap- Dorts.

On défie donc Tobiezen-Uuby d'articuler un seul acte (\g persécution de la part de ses confrères ; et, quant à moi, la seule persécution qu'il puisse citer, c'est d'avoir , à mon entrée en place , ac- cru ses appointemens de 4oo livres. Il est vrai que, dans sa lettre à la vertueuse citoyenne Roland, il demanda la place de garde des estampes , ou au moins une augmentation de 1200 livres avec un

�� �