Page:Champollion - Lettres écrites d’Égypte et de Nubie en 1828 et 1829.djvu/385

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de ce bas-relief compare le roi au germe de Mandou, s’avançant pour soumettre la Terre à ses lois ; ses fantassins, à des taureaux terribles, et ses cavaliers, à des éperviers rapides.

3e Tableau. Défaite des Fekkaro et de leurs alliés. Les fantassins égyptiens les mettent en fuite sur tous les points du champ de bataille. Méiamoun, secondé par ses chars de guerre, en fait un horrible carnage ; quelques chefs ennemis résistent encore, montés sur des chars traînés soit par deux chevaux, soit par quatre bœufs : au milieu de la mêlée et à une des extrémités, plusieurs chariots traînés par des boeufs, et remplis de femmes et d’enfants, sont défendus par des Fekkaro ; des soldats égyptiens les attaquent et les réduisent en esclavage.

4e Tableau. Après cette première victoire, l’armée égyptienne se remet en marche, toujours dans l’ordre le plus méthodique et le plus régulier, pour atteindre une seconde fois l’ennemi ; elle traverse des pays difficiles, infestés de bêtes sauvages : sur le flanc de l’armée le roi, attaqué par deux lions, vient de terrasser l’un et combat contre l’autre.

5e Tableau. Le roi et ses soldats arrivent sur le bord de la mer au moment où la flotte égyptienne en est venue aux mains avec la flotte des Fekkaro, combinée avec celle de leurs alliés les