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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/64

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ESCLAVE AMOUREUSE

ter la robe légère et parfumée jusqu’à ses reins… et pour la troisième fois… apparurent au regard du jeune homme les jolies fesses, formant une lune bien ronde et blanche.

Lucette avait mis son mouchoir entre ses dents, et sous les coups elle gémissait mais si faiblement qu’on entendait seulement qu’un murmure.

Et Max frappait… De temps en temps… il allait vers la porte pour écouter si l’on ne montait pas.

Il revenait vers sa victime étendue et il la battait à nouveau.

Mais elle se releva soudain…

— Assez… assez… il faut que je descende… laissez-moi m’arranger un peu… je vous aime, oui… méchant…

À pas de loup, comme un criminel qui vient d’assouvir sa vengeance, Max se retira. Il laissait Lucette meurtrie, mais plus asservie que jamais, prête déjà aux pires sacrifices, puisqu’elle avait demandé elle-même cette flagellation en attendant qu’elle soit plus complète, plus terrible, plus douloureuse, mais plus belle.