Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/239

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Et la jeune femme a mis son Paul à genoux,
A joint ses mains, et lui souffle des mots très doux
Qu’elle veut comme un vin du ciel lui faire boire.

Et, prêt à recueillir la divine liqueur,
L’ange tend, radieux, le vase de son cœur
Parfumé comme un lis et pur comme un ciboire.