Page:Chaptal - Élémens de chimie, 1790, Tome 1.djvu/119

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cilement, s’ils n’avoient pas été ramenés à ce point de division.

2°. Fourneau de réverbère. On a donné le nom de fourneau de réverbère à celui qui est approprié aux distillations.

Ce fourneau est composé de quatre pièces : 1°. d’un cendrier destiné à livrer passage à l’air, et à recevoir les cendres ou le résidu de la combustion ; 2°. d’un foyer séparé du cendrier par la grille, c’est dans cette pièce qu’est contenu le combustible ; 3°. d’une portion de cylindre, qu’on appelle laboratoire, parce que c’est cette partie qui reçoit les cornues employées au travail ou à la distillation ; 4°. ces trois pièces sont couvertes d’un dôme ou d’une portion de sphère percée vers son milieu par un trou qui livre passage au courant d’air et forme la cheminée.

La forme la plus ordinaire qu’on donne au fourneau de réverbère, est celle d’un cylindre terminé par une demi-sphère surmontée d’une cheminée plus ou moins longue, ce qui détermine une aspiration plus ou moins forte.

Pour qu’un fourneau de réverbère soit dans les bonnes proportions, il faut, 1°. établir un large cendrier, afin que l’air y aborde frais et sans altération ; 2°. donner au foyer et au laboratoire réunis la forme d’une véritable ellipse dont le feu et la cornue occupent les deux foyers,