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APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

sur-tout à celles qui ont déjà résisté à l’effort du gaz comprimé du vin mousseux.

On ne saurait apporter trop de soin au choix des bouchons : on ne doit employer que les superfins et rejeter ceux qui ont quelques défauts ; leur longueur ne peut pas être moindre de dix-huit à vingt lignes, et leur diamètre un peu plus fort que celui du goulot de la bouteille, pour qu’on puisse les enchâsser de force, à coups de palette ou maillet.

On remplit les bouteilles jusqu’à trois pouces de la cordeline : lorsqu’on s’est assuré du bouchon qui convient, on le trempe à moitié dans l’eau ; on en essaie le petit bout, et on l’assujettit au goulot, en l’y tournant par l’effort de la main aussi profondément qu’on le peut. On enveloppe alors la bouteille avec un torchon, on en saisit le col avec la main gauche, on serre fortement, et à coups de palette redoublés on introduit le bouchon ; on en laisse dehors la longueur de quelques lignes pour recevoir le fil de fer ou la ficelle, avec lesquels on l’assujettit.

On met ensuite chaque bouteille dans une