Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 2.djvu/245

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
241
APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

de l’eau-de-vie détermine la combustion du linge ou du papier ; 2°. on mêle l’eau-de-vie avec l’huile pour s’assurer si elle surnage.

Savonarole traite au long des vertus de l’eau-de-vie, et donne des procédés pour la combiner avec l’arome des plantes et autres principes, soit par macération, soit par distillation, et former par là ce qu’il appelle aqua ardens composita.

Jérôme Rubée qui a fait beaucoup de recherches sur la distillation, décrit deux procédés assez curieux, qu’il a trouvés, à la vérité, dans des ouvrages anciens. Ces deux procédés consistent, l’un à recevoir les vapeurs dans des tubes longs et tortueux plongés dans de l’eau froide ; l’autre, à placer un chapiteau de verre à bec sur la cucurbite. Le travail de Jérôme Rubée est remarquable en ce qu’il préfère les tubes longs et contournés qui, selon lui, permettent d’obtenir, par une seule distillation, un esprit de vin très-pur, qu’on n’obtient, dit-il, que par des distillations répétées dans d’autres appareils. (De distillationne, §2 cap. II, édit. de Bâle, de 1568.)