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CHIMIE

goût ni odeur agréables ; on sépare ce premier produit pour le distiller une seconde fois ;

L’alcool qui succède est très-concentré et de bonne qualité. On en détermine le titre par le pèse-liqueur, et on établit à demeure cet instrument à l’ouverture du bassiot pour juger du degré de l’alcool pendant tout le temps de l’opération.

Le pèse-liqueur se maintient à-peu-près au même degré pendant quelque temps ; mais à mesure que l’appareil et le liquide des bains s’échauffent, la condensation des vapeurs aqueuses est moins parfaite, et l’alcool est moins concentré, de sorte qu’il perd peu-à-peu de sa force.

Lorsque l’alcool commence à tomber au-dessous de vingt degrés, on ouvre de temps en temps le petit robinet placé au haut de la chaudière ; on présente une allumette enflammée aux vapeurs qui en sortent, et on renouvelle cet essai jusqu’à ce que ces vapeurs ne s’enflamment plus. Dès ce moment l’opération est terminée.

Si l’on pouvait entretenir pendant toute