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L’ART


ARTICLE IV.

Des Modifications qu’on peut apporter à l’Avivage.


Au lieu de mettre, dans l’avivage, les cotons lavés et encore mouillés pour les y faire bouillir, pendant quelques heures, avec une dissolution de soude et de savon, quelques teinturiers sèchent les cotons, les passent à une lessive très-forte, et les jettent humides dans l’eau de la chaudière d’avivage, où ils ont fait dissoudre 20 à 30 livres (un myriagramme à un myriagramme et demi) de savon. J’ai vu marquer, jusqu’à 10 et 12 degrés, la lessive de soude, dans laquelle on passe ces cotons.

Ce procédé, bien loin de présenter quelque avantage, m’a paru avoir des inconvéniens : 1o. le temps qu’on consume à sécher le coton, est un temps perdu ; 2o. la forte lessive dans laquelle on passe les cotons, attaque les mains des ouvriers ;