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L’ART


1°. La manipulation du coton aux apprêts et aux mordans.

2°. La manipulation à l’étendage.

3°. La manipulation au lavoir.

4°. La manipulation au garançage et à l’avivage.

1°. Lorsqu’on passe les cotons aux apprêts ou aux mordans, il faut en imprégner tous les fils bien également, et les exprimer ensuite de façon qu’ils restent tous mouillés au même degré ; sans cela, la couleur ne présentera qu’une bigarrure.

Pour arriver à ce but, lorsqu’on passe une partie de coton, l’ouvrier commence par puiser dans sa jarre, pour verser dans la terrine la quantité de mordans ou de lessive qui est nécessaire pour imprégner deux livres de coton. Il prend alors une livre de coton de chaque main, qu’il présente perpendiculairement au-dessus de la terrine qui contient la liqueur (Voyez fig. 1, pl. 4) ; il plonge le coton dans le liquide : il tient alors chaque