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DE LA TEINTURE.

Après avoir répété ce mouvement brusque de la main droite, à deux ou trois reprises, les fils se trouvent distribués également sur la barre.

Malgré ces précautions, le coton sécheroit inégalement si on n’avoit pas l’attention de retourner de temps en temps les barres sur elles-mêmes, pour que le coton présente successivement au soleil toutes ses surfaces.

3°. Le coton qu’on doit laver est ou sec ou humide : il est sec dans les deux cas suivans : 1°. lorsqu’on le lave pour le tirer ou le sortir de ses huiles ; 2°. lorsqu’après l’alunage on le lave encore pour le porter au garançage. Il est humide lorsqu’après le garançage, ou l’avivage, on le porte à l’eau pour le nettoyer ou le dégorger.

Dans le premier cas, on met le coton sur l’eau, et on l’y plonge avec les pieds pour l’y retenir et l’y fouler jusqu’à ce qu’il soit imprégné par-tout. On reconnoît que le coton est convenablement humecté