Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/113

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distractions, l’ennui, le découragement, et un mal-aise, jusqu’alors inconnu, s’emparèrent de ses sens, et l’accablèrent jusqu’au moment fortuné où il alloit rejoindre celle qui causoit tout ce ravage. Il en étoit de même chez Antoinette, à la jouissance près, dont elle connoissoit les délices ; ce qui rendoit encore son impatience d’autant plus grande. On s’occupa des moyens de connoître le héros qui devoit être couronné ; on y réussit, et l’on n’en fut que plus décidée, à profiter de la circonstance heureuse que l’amour procuroit ; en conséquence on arrangea tout pour pousser l’affaire

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