Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/115

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mant effet du desir effréné de l’un, ainsi que du besoin d’aimer et de jouir de l’autre. La Reine, pour qui le moindre retard pouvoit être aussi dangereux que nuisible, conduisit insensiblement son futur amant dans un bosquet éclairé avec art, et préparé avec soin, par l’industrieux Campan. Ils furent heureux. Adonis ne connût Venus qu’après la jouissance. La crainte et l’excès de son bonheur ne firent d’autres effets sur lui que de lui bien faire sentir la nécessité du silence.

On rentra dans la foule ; le jeune homme tremblant et hors de lui eut besoin d’être rassuré et c’est

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