Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/129

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sieurs autres de cette espèce, avoient été la proie de leurs incursions. Les maris s’en étoient apperçus, et retinrent leur cheres moitiés chez elle : ce n’étoit pas agir en mari de Cour.

On changea donc ces plaisirs dans des jeux innocens et particuliers. On commença par interdire au public les promenades du parc après souper ; on faisoit illuminer, tant bien que mal, une partie des bosquets, dans l’un desquels on avoit établie un trône de fougère, et là on jouoit au Roi, comme les petites filles jouent à Madame. On élisoit un Roi, il donnoit ses audiences,