Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/150

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moit plus à la Cour, que le suisse de la porte du palais des plaisirs de la Reine.

On voyoit encore dans cette société Adémar, alors ambassadeur de la cour de Bruxelles ; ambitieux, parce qu’on lui avoit dit qu’il falloit qu’il le fut ; voulant être ministre à quelque prix que ce put-être, quoique doué pour toutes les affaires d’une nullité absolue ; sans facultés comme sans talens ; indigne même de l’inutile ambassade des pays-bas, de laquelle sans doute on l’eut rappellé plutôt sans le crédit et les intrigues de la comtesse son épouse, semblable aux Noailles auxquels