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portée là par le marquis d’Entragues, qui l’avoit connue à Besançon. Ce fin courtisan ne s’étoit jamais montré à découvert sur cette intrigue ; il en avoit laissé soupçonner le prince de Montbarrey son ami. Ce ministre, qui étoit depuis long-tems en but aux tracasseries de la Reine, et aux méchancetés du comte d’Artois, étoit devenu l’objet de la haine des courtisans des deux partis. On ne se bornoit pas à critiquer ses opérations ministérielles ; aucunes n’étoient épargnées, quoiqu’il prit peu sur lui, et qu’elles fussent presque toutes dirigées par M. de Maurepas. On le déchiroit sur

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