Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/163

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 119 )

elle, et affectoit pour tout le reste une rigueur qui tenoit de la dureté, et cela pour masquer sa basse complaisance pour Antoinette. Il disoit et écrivoit aux femmes qui lui demandoient des rendez-vous qu’il étoit trop foible et trop susceptible de tentation pour risquer avec elles des têtes-à-tête, qu’il craignoit même jusqu’à l’odeur de leurs billets doux. Il brilloit, selon l’ancien usage, en défaisant ce que son dévancier avoit fait ; c’étoit toujours de mal en pire.

Des courses, des spectacles, de petits voyages de Trianon, des entretiens secrets ménagés par

G 6