Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/169

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par ses conseils, ses lâches et perfides insinuations m’ont mené jusqu’à craindre que votre crédit n’étouffât le mien, elles m’ont représentées mon peuple indigné de mes légéretés, et le fourbe a conclu que le seul moyen de ramener à mes pieds cette foule inconstante et frivole, étoit de donner un prince à l’État et un successeur au trône. Dans les premiers momens je fus très éloigné de le croire ; mais le perfide me fit tenir le même raisonnement par Vaudreuil et Coigni, auxquels je faisois quelquefois part de mes chagrins domestiques ; tout ce qui m’approchoit me peignoit un époux dégouté, un peu-