Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/171

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honneur et à la félicité de l’État. Allons, mon cher comte, voici le moment de profiter de l’ascendant que vous avez sur l’esprit du Roi, n’épargnez rien pour vous rendre digne de la confiance de notre auguste Souveraine.

Marie-Antoinette étoit trop habile pour ne pas saisir ce moment d’enthousiasme ; elle se jetta au col de la comtesse, l’emmena ainsi que le comte son mari à son souper, et pendant la tenue de ce repas, eût pour elle les préférences les plus distinguées. Ces témoignages de bienveillance déconcertèrent les cour-