Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/234

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Si Philis m’offre une rose,
Je pourrai sans nul détour,
Mouiller er er er à la rade d’amour.


 Pour singer la Souveraine,
Que dans un parc on entraîne
 Fillette à minuit ;
 Au joyeux déduit,
Loin de mettre un trousse-cotte
En compromis par la Motte,
J’aimerois mieux en plein jour,
Mouiller er er er à la rade d’amour ;


 Qu’en jugeant, Dieu nous bénisse ;
Ce meilleur des Rois bannisse
 Un mage, un sçavant,
 Pour un paravent,
Dans le creuset de marie,
J’irois puiser l’alchymie,
Si je pouvois nuit et jour,
Mouiller er er er à la rade d’amour.