Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/237

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tractions qu’y fit Marie-Antoinette, lui servirent à des bienfaits, paraissant d’autant plus généreux pour elle qu’ils étoient considérables, mais d’autant plus faciles qu’ils ne lui coûtoient rien.

Ce furent ces mêmes bienfaits qui conduisirent l’infortunée comtesse à l’infâmant poteau et à l’indigne flétrissure qu’elle essuya par la main d’un bourreau.

Il ne falloit pas moins que la plus hypocrite des dissimulations, pour tirer notre héroïne d’un pas aussi délicat ; elle eût été couverte d’opprobre et d’ignominie, si sa basse intrigue eût été découverte.

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