Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/281

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lors de la catastrophe du palais de justice. D’Artois bornoit toutes ses occupations à rallier les mécontens. Lorsque sa belle-sœur lui communiqua qu’elle ne pouvoit plus compter sur les bons, il s’employa dès ce moment et d’après son avis, à jetter les fondemens de la plus détestable aristocratie.

Comme on doit bien le pressentir, tous les Polignacs furent initiés, et la favorite Jule fut chargée de ne rien épargner auprès des princes, pour s’en faire des créatures pour quelques-tems. Marie-Antoinette fit trêve avec ce plaisirs : la destruction du trône,