Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/296

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poëtriaux, et le lendemain, la ville de Paris, fut infectée de cet opuscule.


Air : Monseigneur, vous ne voyez rien.

 Laissons, amis, le Tiers-État,
Se débattre avec la noblesse
De notre large potentat,
Respectons au moins la foiblesse.
En dépit de nos calotins,
Qui font vainement les mutins
 Tout va.... tout va bien,
Mais il ne faut jurer de rien.

 À quoi bon les jeux, les plaisirs,
Quand l’esprit n’est pas à son aise,
Il faut modérer ses desirs,
Sous le regne de Louis seize ;