Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/300

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 104 )

sacrifices à l’amour, dans les voluptueux boudoirs de ce palais, construits à tant de frais du plus pur sang des malheureux. Elle resolut d’ajouter à la barbarie de ses complots odieux, en commentant ses forfaits dans ses appartemens que l’élégance a décorés.

À cet effet, elle prépara des entrevues, et y donna des rendez-vous. Son cher beau frère étoit un des tenans le plus ferme, et elle y renouvella avec lui ces orgies scandaleuses, ces scènes libertines ; ces postures ravissantes qui l’avoient tant de fois plongé dans le délire. Elle y joignoit de