Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/326

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million d’intrigues amoureuses qu’on impute à l’Archiduchesse d’Autriche, les jouissances de tout genre que s’est permises l’amante de Joseph II, le caractère altier de la sœur de Léopold, tout cela eût obtenu encore le pardon des Français. Malgré l’affreuse situation où ils ont été réduits par les débordemens d’une Reine qui n’en mérite plus le nom, oui, ils auroient pardonné, si, ouvrant les yeux sur le précipice qu’elle creusoit à elle-même et à ses ci-devant sujets, sur l’abyme qu’elle cherche encore à approfondir, elle eût fait preuve d’un repentir sincère, moins par l’aveu de