Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/423

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qui entravoit mes projets. Chilpéric lui-même ayant découvert mes amours avec Landri, l’un de ses courtisans, reçut la mort par mon ordre, dans une forêt, au retour d’une chasse.

Ce n’étoit point assez, je n’avois pu me venger de Brunehault par le fer et le poison ; cette implacable rivale envoya des troupes contre moi : l’on me vit, tenant mon fils dans mes bras, mener les soldats à la victoire, et je donnai aux peuples l’exemple qu’une femme peut combattre et vaincre : voici les principaux traits de ma vie. Je vous ai assez convaincue, que pour garder dans ses mains le suprême pouvoir il ne faut pas